JE NE GARANTIS PAS L’AUTHENTICITÉ DE CE DOCUMENT. JE L’AI RÉCUPÉRÉ SUR LE FORUM DE YAHOO (J´ESPÈRE QU’ON M’EN VOUDRA PAS) ET D’APRÈS SON AUTEUR CE SERAIT LA PARTIE PRATIQUE DE L’EXAMEN OPOSICIÓN FRANCÉS SECUNDARIA, ARAGÓN 2004.

Même si vous n’aimez pas faire la traduction vous pourrez apprécier le style de Tournier…

Traduction (Aragón 2004)

Vendredi ou les limbes du Pacifique. M. Tournier

«Une vague déferla, courut sur la grève humide et lécha les pieds de Robinson qui gisait face contre sable. A demi inconscient encore, il se ramassa sur lui-même et rampa de quelques mètres vers la plage.
Puis il se laissa rouler sur le dos. Des mouettes noires et blanches tournoyaient en gémissant dans le ciel céruléen ou une trame blanchâtre qui s’effilochait vers le levant était tout ce qui restait de la tempête de la veille. Robinson fit un effort pour s’asseoir et éprouva aussitôt une douleur fulgurante à l’épaule gauche. La grève était jonchée de poissons éventrés, de crustacés fracturés et de touffes de varech brunâtre, tel qu il n’en existe qu’à une certaine
Au nord et à l’est, I’horizon s’ouvrait librement vers le large, mais à l’ouest il était barré par une falaise rocheuse qui s’avançait dans la mer et semblait s’y prolonger par une chaîne de récifs. C’était là, à deux encablures environ, que se dressait au milieu des brisants la silhouette tragique et ridicule de la Virginie dont les mats mutilés et les haubans flottant dans le vent clamaient silencieusement la détresse.»